Les hauts et les bas de ma vie d’entrepreneure

 

Je suis une entrepreneure dans l’âme. Je fais partie d’une famille d’entrepreneurs. Mon père et ma sœur sont entrepreneurs, mon autre sœur est pigiste, donc pour moi c’était dans mes veines, c’était dans ma génétique. 

Avant d’être entrepreneure, j’ai été employée. En 2009, j’étais directrice de plusieurs départements dans des industries manufacturières. Une des industries à laquelle je travaillais a fermé les divisions dans lesquelles je dirigeais des employés, et les a déménagées dans une autre province. Je perdais mon emploi, mais j’ai eu droit à une compensation. 

Mes débuts 

C’est à ce moment-là que j’ai choisi de devenir entrepreneure à mon compte : solopreneur. 

J’ai lancé mon entreprise, je l’ai incorporée et j’ai commencé à me poser des questions :

* Par où commencer ?
* Comment aller chercher des clients ?
* Quels tarifs demander ?
* Comment être rentable ? 

De 2009 à 2015, j’y suis allée un peu à tâtons. J’échangeais des heures contre de l’argent, comme beaucoup de travailleurs autonomes à leurs débuts. C’est ce qu’on fait, parce que c’est ce que l’on croit qu’on doit faire. 

Je faisais de la gestion pour des entreprises qui n’avaient pas de département de gestion des ressources humaines, de gestion des affaires, etc. Je me plaisais à dire que j’étais une gestionnaire à louer. Pour moi, c’était une façon de contribuer à des PME et à de très petites entreprises pour leur permettre d’avoir un département de gestion. 

Cependant, j’étais un peu victime de mes compétences. Après quelque temps, quand ces entrepreneurs voyaient que ça allait bien, ils n’avaient plus besoin de mes services. J’étais mise au rancart. Du jour au lendemain, je perdais des mandats et je devais m’en retrouver d’autres. 

C’est pourquoi je devais prendre tout ce qui passait. Il m’est arrivé de devoir travailler 90 heures par semaine pour respecter mes contrats. Par chance, mes mandats me nourrissaient et j’aimais mon travail. Ce que j’aimais moins, c’était l’insécurité et le fait de toujours me demander si j’étais sur la bonne voie. 

Passage obligé ?

Comme bien des gens, quand je me suis lancée, je ne savais pas vraiment ce que je voulais pour mon entreprise. Je ne connaissais pas bien mes valeurs ni les raisons profondes qui me poussaient. 

J’étais tellement au service de mes clients que je ne prenais pas soin de ce que je voulais vraiment. Ma seule préoccupation était de rester en affaire et de réussir à faire assez d’argent pour combler mes besoins. 

J’ai fonctionné comme cela pendant plusieurs années. J’étais tellement fatiguée ! Je n’avais plus de vie personnelle. Combien de nuits ai-je passées à ne pas pouvoir dormir et à souffrir d’anxiété par rapport à mon entreprise… à me demander si j’étais vraiment au bon endroit. Je dois admettre qu’il y a littéralement eu des moments où je croyais que je voulais tout abandonner… 

C’est quand j’ai eu du temps pour moi et que j’ai pu prendre un recul que je me suis rendu compte que je devais changer quelque chose. Je ne voulais plus fonctionner comme cela. 

Guidée, enfin !

C’est à ce moment que j’ai engagé un coach stratégique pour me remettre dans le droit chemin. Je ne voulais plus échanger des heures contre des revenus et je voulais retrouver mon pourquoi et mes valeurs. 

Ce coaching a changé ma vision de mon entreprise et aussi celle de mon avenir en tant qu’entrepreneure. 

Ce fut ma première expérience de travail avec un coach, mais certainement pas la dernière. 

Rapidement, j’ai compris l’importance de m’entourer et d’être guidée par des gens qui ont plus d’expérience que moi dans différents aspects de ma vie d’entrepreneure. 

Quand je repense à ces premières années, je me sens tellement plus en paix avec moi-même, tellement plus focalisée sur ce que je veux vraiment. Si j’avais eu la chance d’avoir une coach stratégique dès le départ, ça m’aurait sauvé beaucoup, beaucoup de casse-têtes.

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