C’est l’engagement crée la confiance et non le contraire…
Oui, je sais, ça semble paradoxal. 😉
Souvent les gens attendent d’avoir pleinement confiance (en eux, au processus, aux autres…) avant de s’engager (avec quelqu’un ou quelque chose). Ils attendent d’être certains. Ils attendent le « ok », la permission.
Le résultat : ils sont toujours en attente (indéfiniment). Cette attente d’une permission, d’une certitude, d’avoir confiance — vient de l’extérieur et ils s’accrochent à la magie (irréelle) apparente.
L’énergie dont nous avons besoin pour soutenir l’engagement vient de l’intérieur. Elle provient de nous.
Pensez-y !
Souvenez-vous de quelque chose que vous avez fait qui vous tient à cœur : écrire votre premier livre, avoir votre premier enfant, démarrer une entreprise, monter sur scène pour la première fois, faire votre premier appel de vente… Étiez-vous 100 % en confiance au début ? Probablement pas, mais vous aviez l’énergie la plus importante : l’engagement.
C’est possiblement l’outil le plus puissant que l’être humain a à sa disposition.
C’est la raison pour laquelle les échéanciers sont si motivants. Lorsqu’on s’engage envers une autre personne à lui fournir une chose à un moment très précis — et qu’on s’est engagé en le proclamant — on a soudainement pleinement confiance d’y parvenir. On s’attelle et on fait en sorte de mener cette tâche jusqu’à sa complétion.
Voici une petite expérience intéressante :
Pensez à une chose dans votre vie dont vous êtes fier ou à une création que vous avez complétée. Quelque chose qui a de la valeur pour vous et qui n’a pas été facile à créer.
Lorsque vous pensez à cette chose, vous souvenez-vous de l’élément déclencheur qui a motivé sa création ? Ce n’est pas toujours un élément agréable, parfois c’est un moment d’adversité comme un congédiement, une rupture amoureuse, une déception qui a démarré le processus et parfois c’est un moment agréable comme une naissance, une grande nouvelle ou simplement l’intuition que c’était le bon moment.
Après cet élément déclencheur, qu’avez-vous fait ? Avez-vous attendu d’avoir confiance à 100 % ?
Non ! Vous vous êtes engagé et vous avez commencé à entamer les étapes.
C’est ce qu’on appelle : l’engagement.
Par la suite, vous avez certainement vécu des inquiétudes, mais vous avez poursuivi avec d’autres étapes. Cela vous a demandé du courage. Beaucoup de courage.
Lorsque vous avez réalisé qu’avec le courage et malgré la peur, votre nouveau projet prenait forme, vous avez commencé à développer et accumuler des connaissances et des compétences pour faire vivre votre projet.
Ces étapes vous ont mené à gagner en confiance et à honorer qui vous êtes dans le processus pour finir par incarner la confiance dans le projet. C’est devenu une seconde nature.
Prenez n’importe quoi qui vous tient à cœur et pratiquez l’exercice de « La fin détermine les moyens ». Projetez-vous à la fin de votre projet, au résultat désiré et travaillez vos jalons à l’inverse. Abordez les différentes phases en visualisant clairement l’image de la réussite de votre projet. Chaque étape vous permettant de consolider votre engagement et par le fait même, votre confiance en vous rapprochant davantage du résultat que vous souhaitez.
Nous pensons à tort que nous devons avoir confiance avant de nous engager. Ça fonctionne rarement de cette façon. L’engagement est un précurseur à la confiance.
Cette leçon en est une des plus importantes pour tous les entrepreneurs.
Le pouvoir de votre engagement est le catalyseur le plus puissant pour accomplir vos projets et atteindre vos résultats.
Dans les prochains jours, engagez-vous à obtenir votre revenu d’affaires souhaité. Entre-temps, clarifiez vos désirs financiers. Commencez à penser avec la fin en tête sur ce qui vous tient vraiment à cœur. Créez des projets que vous aimez et découvrez que l’engagement sera toujours en premier.
Venez me partager votre cheminement sur les réseaux sociaux.
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